Partage éclairant sur un phénomène sociétal répandu
- Le court métrage de OCTRA
- L'article le Point: Les femmes se cachent pour boire..
- L'ouvrage du Dr Lowenstein, Addictologue
"Femmes et dépendances." - L'ouvrage du Dr Karilla, Addictologue et Psychiatre
" L'alcoolsiem au féminin".
L'alcool au féminin: Charge mentale, soupape de décompression, traumatisme, solitude, stress.
L'addiction à l'alcool est un fléau, insidieux et sournois. Elle s'accompagne d'un sentiment de honte, d'isolement, de mépris pour soi même et de culpabilité.
Le regard sociétal, porté sur l'alcoolisme féminin, juge sévèrement les femmes parce qu'elles ne seraient ni une bonne mère, ni une bonne compagne, ni une bonne maîtresse de maison.. Elles sont suspectées de s'écarter des rôles et statuts que la société leur demande encore.
Maladie du lien, maladie du manque d'amour, maladie de la solitude, la dépendance à l'alcool, qu'elle soit sociale ou solitaire, commence par un apéro entre amis, avec des collègues, puis un verre seule chez soi, pour calmer les tensions de la journée. Un jour pas comme un autre, il y a une perte de contrôle et le corps prend le dessus sur la consommation: c'est une soupape de décompression accessible pour toutes sans prescription médicale.
La prise répétitive d'alcool n'est pas là par hasard, et a toujours un rôle, en fonction des attentes , des manques, des désirs, que la personne va chercher à combler par le produit.
Il est important d'être accompagnée, soutenue par une personne sans jugement. Etre entendue dans sa dépendance permet d'être reconnue dans sa souffrance.
Se reconnaitre dans l'envie compulsive de prendre un verre, le besoin de s'anesthésier pour ne pas ressentir une émotion difficile à gérer, l'incapacité à maitriser son désir de lâcher prise.. Se reconnaitre dans ces difficultés est déjà un pas vers l'accueil de sa souffrance, un pas vers le chemin de sa guérison .
L'addiction à l'alcool est souvent le symptôme d'un problème plus ancien. La thérapie permet d'accéder à l'origine même de ce trouble et de s'en défaire.
L'addiction, est l'incapacité pour l'individu à résister à son envie de consommation.
D'un point de vue médico-psychoplogique et scientifique, l'addiction à une substance ou à un comportement est un trouble mental qui génère de la souffrance et nécessite une aide pour s'en sortir et rétablir son équilibre.
Toutes les substances addictives ont en commun d'agir sur une partie spécifique du système limbique, le système de la récompense, une drôle de récompense: la dopamine. La dopamine module les neurotransmetteurs, ces substances qui transmettent l'information entre les neurones du cerveau provoquant une sensation de bien-être.
Prendre conscience de ce trouble est déjà un premier pas. La thérapie offre un soutien psychologique.
Court métrage OCTRA
Un verre c'est trop, deux ce n'est pas assez..
L'alcoolisme au féminin: un problème de santé publique.
Selon le Dr Karilla, l'addiction à l'alcool, concernerait entre 500 000 et 1,5 million de femmes. Entre 20 et 79 ans, environ une femme sur dix déclare consommer de l'alcool quotidiennement et environ quatre sur dix toutes les semaines.
Lectures recommandées
"Femmes et dépendances" du Dr Lowenstein "L'alcoolisme au féminin" du Dr Karilla
Dépasser son sentiment de honte est déjà le premier pas pour s'accueillir avec son addiction et aller vers sa guérison. Vous vous sentez perdue, aliénée avec la répétition de ce trouble qui vous enchaine à l'alcool, n'attendez pas pour consulter un spécialiste parce que ce n'est pas ce trouble qui vous défini et vous carrarecterise.
"Etre entendue dans sa dépendance permet d'être reconnue dans sa souffrance."
Magali Bours, psychothérapeute à Paris 11
Consulation sur rdv ou par visioconférence